Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

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Cette chronique peut être source de spoils, alors attention !

Enfin, je referme Divergente 3, et je ne sais pas trop quoi dire au final. C'est finis, il n'y aura plus désormais la suite des aventures de Tris, Quatre et ainsi de suite. Finis de chez finis. J'ai ressentis la même chose que quand j'ai finis le dernier tome de Harry Potter. Il n'y aura sans doute jamais de suite, et comment dire, ça fait un petit choc au coeur.

Au début de ce tome, j'étais très enthousiaste, mais vraiment. J'ai littéralement adoré tout le livre, vraiment. Le fait qu'ils sortent tous de la ville et que l'univers dystopique gagne en ampleur m'a tout de suite séduite, et j'ai même bien ris devant leur ignorance parfois, même si je me suis parfaitement mis à leur place, et je crois que pour moi cela aurait était un énorme choc si du jour au lendemain, bam, on m'annonce que tout ce en quoi je croyais n'était pas la réalité, qu'il y avait un but derrière, et ainsi de suite. Je ne peux pas dire grand chose sous menace de vous balancer THE spoil de l'univers. Mais voilà.

Les personnages ont grandis, on en apprend plus sur la Divergence, qu'est ce que c'est réellement, quel est le but de la ville, pourquoi les gens devaient sortir à un moment et non à un autre, ce qu'il y a en dehors des clotures, ainsi quel pouvoir peut avoir la connaissance et jusqu'où sommes nous prêt à faire des sacrifices pour le bien d'autrui. Mais après tout qu'est-ce qu'un sacrifice réellement ? Je crois que l'auteure nous en donne une plutôt bonne définition à la fin de son roman.

Tris et Quatre sont extrêmement changés dans ce tome là, et plusieurs fois j'ai eu envie d'hurler, de jeter ma liseuse à l'autre bout de la pièce, à maudire l'auteure. Car oui je lui en veux. Vraiment. Elle torture ses personnages, et je trouve ça trop cruel. Certains méritent amplement ce qui leur arrive, mais d'autre non. Vraiment pas.

La fin du bouquin est une claque, magistrale. Je ne m'attendais pas à ça , mais vraiment pas. En deux pages elle change complètement l'histoire, et au début,j'ai cru que c'était une blague de l'auteure, une farce de mauvais goût ou je ne sais quoi. Ou bien que je n'avais pas compris. Mais non, c'était bien ça. Ceux qui ont lu le livre savent de quoi je parle. Je dois dire que ça m'a un peu déçue, et même gâchée ma lecture, ce qui fait que ce tome ne sera pas un coup de coeur pour moi. :/

Et vous, que pensez-vous de ce tome ? Il vous a plût ou plutôt déçus ?
Moi en tout cas, je vous le RECOMMANDE si vous ne l'avez pas encore lu :)

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Citations :

" Les Érudits qui choisissent les Audacieux deviennent souvent cruels et brutaux.

Les Sincères qui choisissent les Audacieux, eux, deviennent turbulents, combattants et accros à l'adrénaline.

Alors que les Altruistes qui choisissent les Audacieux deviennent... Je ne sais pas. Des soldats, je suppose. Des révolutionnaires. "

" Je prends une grande inspiration. Je ne sais pas d'où vient cette boule de désespoir, mais maintenant que je l'ai reconnu il m'est impossible de l'ignorer, comme une chose vivante qui se serait réveillée d'un long sommeil à l'intérieur de moi. Elle se tord dans mon estomac et dans ma gorge. J'ai besoin de partir. J'ai besoin de la vérité. "

" C'est stupide de manquer d'une chose quand il y a tellement de personnes qui vous manque à la place, mais je m'ennuie déjà de ce train, et de tous les autres qui m'ont emmenée à travers la ville, ma ville, après que j'ai été assez courageuse pour y monter. Je frôle la paroi de la cabine avec mes doigts, juste une fois, et puis je saute. "